Bougies au soleil

De part en part, de mur en mur, on se heurte à des gens. Froid gèle et chaleur brule.
Jamais on échappe à la corde qu'on se tend car de l'autre attend.
Des fois je souhaite que l'étoile magique me regarde. Des fois j'aimerai qu'on aille sur une nouvelle planète pour qu'on parle. J'exige qu'on reparte de zéro. De part en part, de mur en mur, on se heurte à des gens. Froid gèle et chaleur brule.


Nous sommes des étoiles filantes, des traits de lumières pour nos oreilles.
Si on s'arrête...  ! .
LA SOLITUDE ASSOURDISSANTE DE TRAITS DEVENUES DES POINTS A TÊTES FOLLES ET CŒURS FONDANTS CRIENT !!!
  Rien en fait !
PLUS DE TIRADE, PLUS DE TIRAILLEMENT ! NOUS APPARAISSONS EN CURIEUX POINTS DE SILENCE. DE RIDICULES ZEROS PLEINS ET GRAVISSIMES. DANS L'ESPACE, POINTES MUSICALE, BOUGIES AU SOLEIL ! TROP muettes ET mourantes. SUR LE SOL ON S’ÉTALE SANS SE REGARDER !!

Je suis passé à coté d'une nouvelle planète. Avec d'autres j'ai tourné autour et je suis reparti. Je me suis à nouveau retrouvé seul. Peu de regrets dans la poussière de nos sillages mais une certaine amertume. On s'en voulait peut être. Aucun bruit dans nos au revoir mais toujours ces lumières agressives de silence dans nos yeux. Vibrations délibérément sans poids.
Froid gèle et chaleur brule - quand j'y pense - il faudrait fêter l'anniversaire des expériences stériles, les gouffres de vide que mémorise la quatrième dimension.

Qu'attend-tu de moi étoile filante ? Qu'attend-tu que je livre sans que je ne me détruise moi même ? De part en part, de mur en mur, on se heurte à des gens. Froid gèle et chaleur brule. Entre deux ? Passons...

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